LE CONCEPT
La méthode est basée sur 4 grands principes :
On parlera du concept Nevemm® (Neuro-vegetativ Manual Medicine). Il est constitué de 4 principes :
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La recherche des lieux délétères des voies neuro-végétatives.
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La sphéno-praxie ®.
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La tissularité.
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L’orthologie®.
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1/ La recherche des lieux délétères des voies neuro-végétatives.
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Puisque le tissu conjonctif unit toutes les structures du corps, les nerfs sympathiques et para sympathiques sont en relation intime avec lui. On restaurera les fonctions neuro-végétatives par la libération des compressions nerveuses sur leur trajet. Cette libération locale des voies neuro-végétatives dans les passages ostéo-articulaires, tendineux et tissulaires se fera par la « technique digitale vectorielle », afin de diagnostiquer et de conduire le traitement pour restaurer la mobilité des structures, des fonctions et des flux neurologiques, énergétiques et liquidiens.
D’autres techniques manuelles pourront être appliquées si cela est nécessaire, selon le besoin.
Ainsi les conductions neuro-électriques pourront retrouver leur normalité et alimenter correctement l’organe cible.
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2/ La « Sphéno-praxie ®».
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C’est par la technique digitale vectorielle d’analyse et de correction du sphénoïde que l’on va pouvoir libérer les contraintes de l’articulation sphéno-basilaire et les effets dommageables qui en découlent. C’est le lieu de départ des voies autonomes et de fonctionnement du système neuro-végétatif. De cet endroit dépend, en grande partie, la vitalité de nos organes.
Le sphénoïde est relié à l’occipital par l’articulation sphéno-basilaire, il jouxte le thalamus et l’hypothalamus qui est le centre de contrôle du système neuro-végétatif.
Les « lésions » positionnelles du sphénoïde sont dues aux déséquilibres des membranes intracrâniennes, tension de la faux du cerveau et de la tente du cervelet entre autres. Ce désordre de tensions dure-mériennes interfère sur les voies nerveuses et vasculaires qui passent dans leurs tissus. Les voies neuro-végétatives s’en trouvent affectées, comprimées voire désorganisées. C’est l’effet délétère.
Les sutures des ailes du sphénoïde avec les os voisins (temporal, pariétal, frontal) s’analysent, se palpent et sont le reflet de ce qu’il se passe « au centre ». Les ailes expriment la position du corps sphénoïdal. Elles sont le « volant » de contrôle des voies neuro-végétatives.
Un relevé des positions des ailes du sphénoïde a été établi pour définir les conséquences lésionnelles sur certaines pathologies. Cela fera l’objet du cours sur les lésions sphénoïdales et l’application des protocoles.
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3/ La « Tissularité »
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Redonner aux tissus, essentiellement le conjonctif, aux aponévroses, membranes et fascias « leur élasticité et leurs rythmes ». Ils perdent ces deux capacités fondamentales après avoir subi des diminutions de mobilité. Les raisons sont multifactorielles, traumatiques, posturales, opératoires, émotionnelles. Les tissus conjonctifs permettent l’unité du corps tant dans les relations cellulaires que dans l’information et la communication des échanges biologiques.
Redonner la tissularité par la technique digitale vectorielle permettra la restauration précise des lieux de limitation de la « movilité tissulaire » et de recouvrer les échanges cellulaires corrects.
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4/ L’« Orthologie »
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C’est la mise en position correcte de la statique et de la posture des « ceintures » du corps : ceinture pelvienne, scapulaire et atlo-occipitale.
Il s’agira donc d’aligner correctement leur géométrie et surtout redonner leur mobilité fonctionnelle, qu’elle soit dans les mouvements majeurs de grande amplitude, mais aussi dans leur mobilité fine, l’essentiel du bon fonctionnement articulaire.
Cet alignement est fondamental pour que les tissus corporels soient libres et permettent d’avoir de bons échanges avec leur entourage, sans cela, certaines informations neurologiques pourront être perturbées, ainsi que les échanges liquidiens locaux (vasculaires et interstitiels).